LE PRESENTER

    Au fil des ans le manuscrit (texte écrit à la main) est devenu un tapuscrit, texte dactylographié. Le mot tapuscrit n'ayant guère eu de succès, le manuscrit est resté dans le langage courant. Pour des raisons de lisibilité, les textes écrits à la main ne sont jamais acceptés par les éditeurs. Mais rares sont les auteurs qui, aujourd'hui, n'utilisent pas un ordinateur pour rédiger leur ouvrage.

     La présentation d'un manuscrit est très aléatoire, notamment à l'heure où de nombreux livres sont imprimés à la demande, c'est-à-dire en fonction du nombre de lecteurs réels et non potentiels. L'auteur peut être chargé de réaliser lui-même une bonne partie du travail dévolu naguère à l'imprimeur, pour peu qu'il ait le logiciel adéquat, le plus performant étant InDesign... mais c'est aussi le plus coûteux.

     Il va de soi qu'un traitement de texte permet d'alléger considérablement la tâche de l'écrivain. Le plus connu est WORD. Se servir du logiciel le plus répandu garantit la compatibilité entre l'ordinateur de l'écrivain et celui de l'éditeur, voire celui de l'imprimeur. Car encore faut-il que le travail enregistré sur support puisse être utilisé ultérieurement : il est plus simple de corriger un texte déjà saisi que de le saisir de nouveau.

     Par contre, pour ce qui concerne les corrections de style, d'orthographe, de grammaire, un logiciel ne sera pas toujours suffisant. Les correcteurs orthographiques ou grammaticaux, contenus dans les traitements de textes, sont très capricieux quand ils ne sont pas franchement ridicules dans leurs suggestions. Il est préférable de s'entourer de bons correcteurs (humains), voire de confier le manuscrit à des professionnels.

     En règle générale, un éditeur qui reçoit un manuscrit sera ravi d'avoir un texte aéré avec de larges marges pour effectuer des annotations, et si possible avec un minimum de coquilles et de fautes d'orthographe. Une frappe "en continu" qui dissocie les chapitres, les paragraphes, est suffisante. Les fioritures, le superflu, telle l'utilisation de police de caractères autres qu'Arial ou Times, les encadrements ombrés ou tramés, l'utilisation excessive de puces ou de caractères spéciaux, sont à proscrire et seront davantage une perte qu'un gain de temps pour le maquettiste en charge de la conception finale du livre. Cependant quelques conseils restent à méditer.


 

Pour en savoir plus :

1. la présentation simple
2. Le prêt à l'emploi
3. Les sites utiles