SYMBOLE  AUTHENTISME

Le Portail du Livre propose d'insérer le symbole de l'authentisme à toutes les œuvres non conçues par I.A. Ce symbole est libre de droits, non modifiable et exclusivement réservé aux œuvres authentiques. Il existe en version française et en version anglaise. Par copier/coller ou téléchargement de l'originale.

The Book Portal proposes to insert the symbol of authenticity to all works not designed by I. A. This symbol is free of rights, not modifiable and exclusively reserved for authentic works. It is available in French and English. Copy/paste this picture or download the original one

ACTUALITES

. En route vers l'authentisme :
Une petite journée suffit à pondre un ouvrage artificiel plagié par l'I.A. On imagine les librairies et les bibliothèques inondées par cette prolifération de mixtures orphelines nées d'un cerveau inconnu

. Authors Guild
Le Portail du Livre soutient l'Authors Guild dans sa croisade contre les plateformes utilisant l'Intelligence Artificielle pour spolier les auteurs de leurs droits.

The Book Portal supports the Authors Guild in its crusade against platforms using Artificial Intelligence.

. actualitte.com :  une mine d'or pour auteurs et lecteurs lecteurs
Le site actualitte.com ne se contente pas de dérouler l’actualité littéraire

. Le nouveau désordre numérique
On l'a gardé en tête pour son contenu.



En route vers l'authentisme

Le Portail du Livre s'inscrit résolument dans la veine de l'authentisme, plus que jamais d'actualité face aux errements de l'intelligence artificielle. Si l'I.A. séduit dès lors qu'un robot-aspirateur ou un exosquelette allège les tâches ordinaires, il en est tout autrement lorsque l'I.A.. s'attaque aux « œuvres de l'esprit » en prétendant que les écrivains, les scénaristes, les cinéastes, les artistes, les chanteurs, les créatifs en tous genres, tout comme les journalistes et autres intellectuels n'auront bientôt plus lieu de perdurer.

La fronde des romanciers américains.
Aux États-Unis, pays qui a toujours connu une grande longueur d'avance sur le vieux continent, la fronde des écrivains entraîne d'ores et déjà les premiers procès, via l'Authors Guild, contre les ouvrages conçus par le biais de l'I.A. Les écrivains font valoir qu'il ne s'agit que d'une copie de leurs œuvres, impunément travesties et portant atteinte au droit d'auteur. Effectivement, dans le domaine de l'écriture, l'I.A. glane des idées ou des morceaux de phrases collectés sur la Toile, analyse des styles d'écriture fauchés à des auteurs à succès, classiques ou contemporains, et paramètre des algorithmes laissant entendre que n'importe quel cancre, inculte ou analphabète, peut devenir un génie de la plume. Les promoteurs de l'intelligence artificielle se joueraient de l’ambiguïté de la « copie textuelle » qui les affranchirait de verser des droits d'auteur aux écrivains plagiés. Regroupés en class-action les auteurs à succès n'en démordent pas et quitte à souffrir de plagiat, réclame leur part du gâteau.

Les libraires inondés par des tonnes de livres artificiels
S'il faut un an, deux ans ou plus, à un écrivain de la réalité pour ciseler une œuvre, une petite journée suffit à pondre un ouvrage artificiel plagié par l'I.A. On imagine les librairies et les bibliothèques inondées par cette prolifération de mixtures orphelines nées d'un cerveau inconnu et dont le lecteur sera le premier à faire les frais... à moins de se détourner définitivement de la lecture.
Nonobstant qu'ils portent atteinte aux droits d'auteur, ces ouvrages générés par l'I.A. tueront à terme la créativité. En effet, quel être humain aura encore le courage de s'évertuer à innover sachant que ses idées seront pillées illico.
Censure, absence de contradiction, qui pilote la machine I.A. ?
L'Intelligence Artificielle n'est qu'une machine, une machine qui recrache ce qu'elle avale et on peut parier que les 10 milliards de livres qu'elle est susceptible de produire en quelques minutes finiront par tourner en rond autant dans leur contenu que dans leur contenant. Par ailleurs, on peut s'interroger sur l'objectivité de cette machine, pilotée par des humains en charge de paramétrer les algorithmes. Oui, mais selon quels critères ? Selon « le goût des lecteurs ». Un goût formaté à partir de ceux qui s'expriment bruyamment sur la Toile... et sans tenir compte de ceux qui ne s'y expriment jamais. Un « goût des lecteurs » passé à la moulinette de la censure, où la contradiction serait absente. On constate déjà les travers de l'envahissement d'une littérature formatée, où des éditeurs frileux ne jurent que par les réseaux sociaux et leurs cohortes d'influenceurs faisant miroiter à des béotiens que tout un chacun peut accéder au couronnement suprême par une publication tout aussi éphémère que l'auteur soudainement glorifié.

Que propose l'Europe pour contrer l'I.A.
Les directives européennes (European AI Act) imposeront à l’utilisateur de l’Intelligence Artificielle de le mentionner sur ses productions par une information « appropriée, claire, visible ». Mais les mêmes directives ne prévoient pas pour autant de dédommager l'auteur copié.

Et en France quoi de neuf ?
La France s'appuie sur le Code de la Propriété Intellectuelle pour encadrer le droit d'auteur... et prévoit la création d'une taxe sur les ouvrages produits au moyen de l'I.A., collectée par les sociétés d'auteurs et destinée à servir une rémunération aux auteurs édités à compte d'éditeur.  Notons toutefois quelques avancées par la modification de certains articles de loi  précisant que les titulaires des droits sur une œuvre artificielle sont ceux qui ont permis  de la concevoir et que l'autorisation des auteurs devra être requise pour intégrer des œuvres protégées dans un logiciel d'I.A. Enfin, rejoignant des directives européennes, la proposition de loi suggère d'apposer la mention « œuvre générée par IA » sur les productions nées de l'I.A et d'indiquer le nom des auteurs qui ont permis d’aboutir à l'œuvre artificielle.  On voit mal les utilisateurs de l'I.A., délibérément se déclarer auteurs artificiels en apposant une telle mention sur leurs ouvrages, conscients par ailleurs des difficultés à prouver qu'ils sont plagiaires.

L'initiative du Portail du Livre.
Investi dans la défense du droit d'auteur depuis sa création en 1997, le Portail du Livre se devait de prendre position pour protéger et garantir l'authenticité d'une œuvre réelle, en créant un symbole de qualité, celui de l'authentisme. Tous les auteurs qui n'utilisent pas l'I.A, et uniquement eux, sont invités à le mentionner sur leurs œuvres. Pourquoi ce choix ? Plutôt que d'apposer la mention « œuvre générée par IA » qui risque de ne jamais figurer sur les productions plagiées, le Portail du Livre propose à l’inverse d'insérer un symbole protégé authentifiant l’œuvre. Il paraît plus judicieux d'engager le copieur dans une démarche active plutôt que passive (Ah les oublis!!!). Ainsi, s'il est avéré qu'un écrivain reconnaît tout ou partie de sa création dans un ouvrage conçu par I.A et où figure le symbole de l'authentisme, le contrevenant s'expose aux conséquences qui découlent d'une atteinte à la propriété intellectuelle concernant l'utilisation non consentie d'une création.
Ainsi, le symbole de l'authentisme protège une œuvre réelle. Il est libre de droit, non modifiable, et exclusivement réservé aux créatifs n'utilisant pas l'I.A.

A.J.Elorn 25.10.2023





Authors Guild

Le Portail du Livre soutient l'Authors Guild dans sa croisade contre les plateformes utilisant l'Intelligence Artificielle pour spolier les auteurs. Une class-action a été engagée par des auteurs reconnus qui reprochent à ces plateformes de copier leurs œuvres, des œuvres protégées, sans leur autorisation et sans compensation. Pire, certains de ces auteurs reconnus ont même vu leur style plagié dans des ouvrages qu'ils n'ont jamais écrits, ouvrages publiés sous usurpation de leur propre identité. ’

The Book Portal supports the Authors Guild in its crusade against platforms using Artificial Intelligence. A class action has been initiated by famous authors who accuse these platforms of copying their works without their permission and without compensation.







Une mine d'or pour auteurs et lecteurs

Les bons sites littéraires susceptibles de charmer à la fois auteurs et lecteurs ont tendance à se raréfier ou à dépérir.

Il en est pourtant un, très complet, d’une navigation agréable (par là il faut entendre sans débordements excessifs de pubs). Le site actualitte.com ne se contente pas de dérouler l’actualité littéraire au travers d’interviews, de reportages, d’enquêtes.
Il parle aussi d’édition, d’éditeurs, de ceux qui dirigent les collections, de bibliothèques, de libraires.
Il parle de législation, de numérique, de publications, d’enchères. Il parle de médias, de jeux vidéos, de presse… à vrai dire, un excellent et incontournable site littéraire, à rendre jaloux le Portail du Livre.




L'horreur numérique ?

« Internet n'a pas élevé les gens au niveau du savoir, mais a au contraire abaissé le savoir à leur niveau. (..) L'esprit se perd face au tsunami des données, incapable de faire la part du bon grain et de l'ivraie. Ce sont, au contraire, les idées les plus farfelues, les rumeurs les plus folles, les contre-vérités les plus grossières qui se diffusent le mieux. (..) En permettant la création aisée, discrète et rapide de communautés d'intérêts, le numérique a délivré les monstres les plus sinistres.

Changer les mots, c'est changer les idées et donc les opinions. Simplifier les concepts, c'est interdire leur compréhension, effacer les nuances et empêcher l'émancipation. Si un mot n'existe plus, la chose nommée disparaît. (..) Il serait très naïf de croire que seuls les régimes autoritaires ont compris le rapport entre langage et pouvoir.(..) Ne voyons-nous pas qu'une bonne partie des efforts de la puissance publique réside dans l'imposition des vocables jugés légitimes pour nommer les choses ? Un exemple parmi d'autres : parler de vidéoprotection au lieu de vidéosurveillance.  Le pouvoir, comme l'avait compris La Boétie, est dans la tête de ceux qui s'y soumettent : la domination est affaire de sens, et les mots sont précisément ce qui crée les structures de représentation. Toute lutte politique se fait à travers les mots. (..) Le choix des vocables n'est jamais neutre.

Plusieurs écoles de Barcelone ont supprimé 200 livres de leur bibliothèque, dont La belle au bois dormant et Le petit Chaperon rouge, jugés « stéréotypés et sexistes ». Une purge équivalente à un tiers de leur catalogue, ce qui représente un inquiétant premier pas. (..) Une civilisation qui commence à trier ses livres, quels qu'en soient les motifs, est en phase régressive..»

Dans Le nouveau désordre numérique Olivier babeau dresse un contrat amer de l'éccélérateur numérique. On peut regretter seulement que ce constat apporte peu de propositions pour y remédier. Un livre qui prête à gravement s'interroger.

ARCHIVES