ACTUALITES

. Urgence littéraire : Lettre ouverte au Ministère de la Culture
Trois livres par jour, cela représente 90 livres par mois et 1080 livres par an... et par auteur.(..) On imagine les dégâts causés par cette submersion sur toute la filière du livre si aucune mesure n'est prise pour contrer les travers d'une l'IA utilisée à mauvais escient.

. Quand l'AI contrôle l'IA
Les plagiats nés de l'IA portent atteinte à priori aux auteurs auto-édités. Ces auteurs ne sont en rien responsables de l'invention de l'IA ni de son utilisation à mauvais escient, pourquoi devraient-ils en faire des frais ? S'il convient de soutenir l'initiative d'un label, il est impératif que celui-ci soit gratuit.

. actualitte.com :  une mine d'or pour auteurs et lecteurs
Le site actualitte.com ne se contente pas de dérouler l’actualité littéraire

. Le nouveau désordre numérique
On l'a gardé en tête pour son contenu.



SYMBOLE  AUTHENTISME

Le Portail du Livre propose d'insérer le symbole de l'authentisme à toutes les œuvres non conçues par I.A. Ce symbole est libre de droits, non modifiable et exclusivement réservé aux œuvres authentiques. Il existe en version française et en version anglaise. Par copier/coller ou téléchargement de l'originale.

The Book Portal proposes to insert the symbol of authenticity to all works not designed by I. A. This symbol is free of rights, not modifiable and exclusively reserved for authentic works. It is available in French and English. Copy/paste this picture or download the original one

En route vers l'authentisme

     Le Portail du Livre s'inscrit résolument dans la veine de l'authentisme, plus que jamais d'actualité face aux errements de l'intelligence artificielle. Si l'I.A. séduit dès lors qu'un robot-aspirateur ou un exosquelette allège les tâches ordinaires, il en est tout autrement lorsque l'I.A. s'attaque aux « œuvres de l'esprit » en prétendant que les écrivains, les scénaristes, les cinéastes, les artistes, les chanteurs, les créatifs en tous genres, tout comme les journalistes et autres intellectuels n'auront bientôt plus lieu de perdurer. (..) Article intégral ici.

L'initiative du Portail du Livre.
     Investi dans la défense du droit d'auteur depuis sa création en 1997, le Portail du Livre se devait de prendre position pour protéger et garantir l'authenticité d'une œuvre réelle, en créant un symbole de qualité, celui de l'authentisme. Tous les auteurs qui n'utilisent pas l'I.A, et uniquement eux, sont invités à le mentionner sur leurs œuvres.
     Ainsi, le symbole de l'authentisme protège une œuvre réelle. Il est libre de droit, non modifiable, et exclusivement réservé aux créatifs n'utilisant pas l'I.A.





Urgence littéraire : Lettre ouverte au Ministère de la Culture

Le palmarès des best-sellers Amazon révèle que parmi les 100 romans ayant connu le plus gros succès, une majorité a été conçue par l'IA générative. Des ouvrages au contenu désespérément médiocre, sans intérêt narratif, sans audace, sans originalité, au titre farfelu, élaborés par des auteurs qui n'existent pas ou des supposés auteurs qui battent breloque... confondant médaille et breloque.(..)

Pour contrer les ravages de l'IA, Amazon invite les auteurs de sa plateforme KDP à mentionner si leur ouvrage est le fruit d'une Intelligence Artificielle (qui oserait l'avouer !!!) et annonce que chaque auteur sera « limité » à  la publication de 3 livres par jour. Trois livres par jour, cela représente 90 livres par mois et 1080 livres par an... et par auteur.(..)

On imagine les dégâts causés par cette submersion sur toute la filière du livre si aucune mesure n'est prise pour contrer les travers d'une l'IA utilisée à mauvais escient. Afin de stopper le fléau, il devient urgent de réunir autour d'une table, au sein du ministère de la culture, tous les acteurs du livre impactés et parmi eux :

. Les éditeurs à compte d'éditeur dont la pérennité risque fort d'être mise en péril.
. Les librairies et les bibliothèques inondées d'ouvrages, où peu à peu le plagiat balaiera les œuvres légitimes
. La BNF engloutie sous une multitude de livres à enregistrer.
. Les diffuseurs exposés à des refus de points de vente devant la prolifération des publications...

(..) afin de réfléchir autour de quelques pistes dont on peut tracer les contours  :
Comment lister les auteurs légitimes et permettre à tous les lecteurs de vérifier leur authenticité .. (..)





Que penser du label Création Humaine ?

    Le Portail du Livre ne peut qu'encourager la création d'un label protégeant les auteurs de l'intelligence artificielle utilisée à mauvais escient, quelle que soit la provenance de ce label. Mais que penser du label Création Humaine qui tente de s'imposer ? S'il convient de soutenir l'initiative d'un label, il est impératif que celui-ci soit gratuit. Pourquoi ? Contrairement aux ouvrages publiés par les éditeurs ayant pignon sur rue, garants de l'authenticité d'un livre, les plagiats nés de l'IA portent atteinte à priori aux auteurs auto-édités.

    Ces auteurs ne sont en rien responsables de l'invention de l'IA ni de son utilisation à mauvais escient, pourquoi devraient-ils en faire des frais ? Un label  payant constituerait une nouvelle charge pour des auteurs auto-édités qui sont très souvent, les gros dindons de la farce numérique, avec des recettes quasi-inexistantes et des charges très lourdes. Enfin, demander aux auteurs de porter un label sur leur publication constitue d'ores et déjà une belle publicité gratuite pour le(s) concepteur(s) du label, faut-il de surcroît qu'ils financent une publicité qui ne leur profite en rien ?

     Sur la forme : d'accord pour un contrôle humain sur la conformité de l'ouvrage, qui permettra de repérer rapidement les production formatée dans un moule stéréotypé, les auteurs qui n'en sont pas ou ceux qui inondent d'anglicismes leur plagiat revisité pour pallier l'aridité de leur vocabulaire  Mais confier à un algorithme le soin de contrôler un autre algorithme laisse craindre que d'authentiques créations soient censurées, selon les paramètres de l'algorithme utilisé. Ancêtres de l'IA, les assistants orthographiques et grammaticaux ont dévoilé depuis des lustres leurs faiblesses, notamment dans l'utilisation des synonymes souvent inadéquats. 
Seule une lecture humaine approfondie peut déceler les failles d 'une production sans âme, sans émotion, sans inventivité.






Authors Guild

Le Portail du Livre soutient l'Authors Guild dans sa croisade contre les plateformes utilisant l'Intelligence Artificielle pour spolier les auteurs. Une class-action a été engagée par des auteurs reconnus qui reprochent à ces plateformes de copier leurs œuvres, des œuvres protégées, sans leur autorisation et sans compensation. Pire, certains de ces auteurs reconnus ont même vu leur style plagié dans des ouvrages qu'ils n'ont jamais écrits, ouvrages publiés sous usurpation de leur propre identité. ’

The Book Portal supports the Authors Guild in its crusade against platforms using Artificial Intelligence. A class action has been initiated by famous authors who accuse these platforms of copying their works without their permission and without compensation.







Une mine d'or pour auteurs et lecteurs

Les bons sites littéraires susceptibles de charmer à la fois auteurs et lecteurs ont tendance à se raréfier ou à dépérir.

Il en est pourtant un, très complet, d’une navigation agréable (par là il faut entendre sans débordements excessifs de pubs). Le site actualitte.com ne se contente pas de dérouler l’actualité littéraire au travers d’interviews, de reportages, d’enquêtes.
Il parle aussi d’édition, d’éditeurs, de ceux qui dirigent les collections, de bibliothèques, de libraires.
Il parle de législation, de numérique, de publications, d’enchères. Il parle de médias, de jeux vidéos, de presse… à vrai dire, un excellent et incontournable site littéraire, à rendre jaloux le Portail du Livre.




L'horreur numérique ?

« Internet n'a pas élevé les gens au niveau du savoir, mais a au contraire abaissé le savoir à leur niveau. (..) L'esprit se perd face au tsunami des données, incapable de faire la part du bon grain et de l'ivraie. Ce sont, au contraire, les idées les plus farfelues, les rumeurs les plus folles, les contre-vérités les plus grossières qui se diffusent le mieux. (..) En permettant la création aisée, discrète et rapide de communautés d'intérêts, le numérique a délivré les monstres les plus sinistres.

Changer les mots, c'est changer les idées et donc les opinions. Simplifier les concepts, c'est interdire leur compréhension, effacer les nuances et empêcher l'émancipation. Si un mot n'existe plus, la chose nommée disparaît. (..) Il serait très naïf de croire que seuls les régimes autoritaires ont compris le rapport entre langage et pouvoir.(..) Ne voyons-nous pas qu'une bonne partie des efforts de la puissance publique réside dans l'imposition des vocables jugés légitimes pour nommer les choses ? Un exemple parmi d'autres : parler de vidéoprotection au lieu de vidéosurveillance.  Le pouvoir, comme l'avait compris La Boétie, est dans la tête de ceux qui s'y soumettent : la domination est affaire de sens, et les mots sont précisément ce qui crée les structures de représentation. Toute lutte politique se fait à travers les mots. (..) Le choix des vocables n'est jamais neutre.

Plusieurs écoles de Barcelone ont supprimé 200 livres de leur bibliothèque, dont La belle au bois dormant et Le petit Chaperon rouge, jugés « stéréotypés et sexistes ». Une purge équivalente à un tiers de leur catalogue, ce qui représente un inquiétant premier pas. (..) Une civilisation qui commence à trier ses livres, quels qu'en soient les motifs, est en phase régressive..»

Dans Le nouveau désordre numérique Olivier babeau dresse un contrat amer de l'éccélérateur numérique. On peut regretter seulement que ce constat apporte peu de propositions pour y remédier. Un livre qui prête à gravement s'interroger.

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