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Recherche plate-forme de diffusion....
... de livres-papier pour auteurs auto-édités. Les auteurs qui optent pour l'auto-entreprenariat afin de s'auto-édités sont de plus en plus nombreux. La promotion des livres est devenue plus aisée grâce aux réseaux sociaux. Mais les auteurs se heurtent malheureusement à des problèmes de diffusion récurrents. Malgré l'expansion du numérique, il est étonnant qu'aucune plate-forme de diffusion n'ait été conçue. L'utilité de cette plate-forme serait de négocier des frais d'envoi postaux fortement réduits (grâce à une participation en nombre), de gérer la facturation, de relier les auteurs aux libraires. Avec un pourcentage de 10 % pour les concepteurs de la plate-forme (frais d'envoi en sus). Rappelons qu'actuellement les seuls systèmes de diffusion qui existent facturent 40 à 50 % du prix du livre pour des résultats nuls concernant les auteurs pas ou peu connus. Avis aux intéressés : contactez-nous si vous souhaitez concrétiser ce type de projet, nous ne manqueront pas d'en parler sur le Portail du Livre.




"Oui, les prix littéraires sont truqués"
Le prix Goncourt 2016 a été attribué à une romancière qui n'a publié que 2 livres. Beaucoup d'auteurs de talent, qui peinent à trouver un éditeur traditionnel, s'interrogent déjà sur le fait qu'elle ait été publiée tout de go par Galligrasseuil, mais bon le talent, enfin en l'occurrence le génie, ça peut exister. La réponse est sans doute dans un livre intitulé J'aurais voulu être un éditeur, publié il y a quelques années par un certain François Thuret, derrière lequel s'exprime un éditeur qui a longtemps dirigé les éditions Fayard, à savoir Claude Durand. Lequel n'hésitait pas à déclarer, en bon connaisseur, "oui, les prix littéraires sont truqués". Et d'expliquer les connivences journalistiques de critiques littéraires devenus auteurs, la quasi obligation de publier de mauvais livres d'auteurs jurés de ces prix ou les gros à-valoir versés pour les mêmes raisons, le système des cooptations. Un régal pour qui veut connaître l'envers du décor de la grosse édition. Et un livre toujours d'actualité.




Onfray attaqué par des effraies
La chouette effraie est un volatile fort sympathique... quand elle se tait. On ne retient des invitations télé accordées à Michel Onfray qu'une triste orientation des débats (qui obéissent à la loi du dîner de cons) vers les sempiternels thèmes dont tout le monde se fichent, une parole coupée dès lors qu'il aborde des sujets concrets telle la déliquescence du système hospitalier, des ébats de chouettes dans un vol de plumes agressif et plutôt barbant. Pourtant Le miroir aux alouettes est riche d'anecdotes que, à l'instar de Socrate et Jésus, nous relaterons en quelques tweets :
"En France, on peut être ministre de la culture et inculte notoire"
"La populace, c'est le peuple quand il ne pense plus"
"La presse écrite(..) quand elle donne des leçons aux pauvres est "assistée" et fait partie des "profiteurs" qu'elle stigmatise à longueur de numéros"
"La propagande fait aujourd'hui la loi. Les propagandistes(..) ne se cachent même plus. On les appelle des conseillers en communication"
"La propagande a réussi cet exploit qu'on ne juge plus les politiciens sur ce qu'ils font mais sur ce qu'ils disent"




Comment les Entre-deux "feront" le prochain président
Ils sont un million en catégorie A et peut-être 2 ou 3 millions tous chômeurs confondus. Rejetés par la nouvelle économie qui les trouve trop vieux pour le travail, rejetés par leurs aînés qui les trouvent trop jeunes pour battre en retraite, ces Entre-deux qui n'ont rien connu des 30 glorieuses sont les nouveaux parias de notre société. Les chômeurs de plus de 50 ans. Les seniors en langage poli. Pour seule perspective, on leur promet un suivi intensif via les sous-traitants de pôle emploi, que d'aucuns assimilent à du harcelement patenté, et une division par deux de leur allocation de chômage après 18 mois, pour les inciter à rechercher rapidement du travail dans un univers économique qui n'en veut pas. Et ce avant la misère des fins de droits auxquels ils seront condamnés jusqu'à 70 ans puisqu'ils n'auront pas cotisé suffisamment pour partir à la retraite à 65.
Comme en témoigne Le dernier salaire de Margaux Gilquin, ils sont confrontés au cynisme et aux humiliations : "On peut vous appeler mamie ?", " Comment voulez-vous que je vous demande quelque chose, vous avez l'âge de ma mère"
Les programmes politiques, portant aux nues les travailleurs et la valeur travail, les ignorent et comptent sur leur résignation, leur silence, leur habitude à raser les murs ou se cloîtrer chez eux honteux d'être des zassistés, pour qu'ils s'abstiennent aux prochaines élections. Mais ce bataillon d'Entre-deux, mobilisé massivement, pourrait bien créer la surprise, en entraînant derrière lui la cohorte des futurs licienciés pour cause d'obsolescence et tous ceux que la retraite à 65 ans dès 2017 ne fait pas rêver.




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